CAFE OAKLAND

jeudi, avril 07, 2005

LESS FUEL, MORE COOL



Voila! les voitures hybrides commencemt a etre tres populaires ici, etant donne que les prix de l'essence ne cessent de grimper!!! Je n'essaye meme pas d'imaginer les prix en france, je crois que j'aurai peur!!!
Ecoutant une emission de radio ce matin, ils expliquaient que les prix grimpant sont dus a la demande grimpante des economies emergeantes telles que celle de la Chine et au commencement de l'epuisement des reserves petrolieres, et aussi je pense a la traite de la vache a lait (que nous sommes)!
Bref, apparemment ce n'est pas une polemique qui se fini mais une qui commence, la conquete d'autres pays pour le petrole.
Je vous laisse lire cet interessant article tire du web de L'huma date du 14 aout 1999, deja bien en avance sur son temps!!!!

Le tarif des carburants grimpe

Les questions

Pourquoi une telle hausse ?

Même s’il y a un décalage de quelques semaines, lorsque le prix du pétrole augmente, les compagnies pétrolières ne manquent pas de répercuter cette hausse sur le prix à la pompe. Alors pourquoi le prix du pétrole augmente-t-il ? D’abord, le début de reprise qui s’amorce au Japon et dans la zone asiatique fait monter la demande de pétrole. Mais cette fin de récession n’aurait pas cet effet si les onze membres de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole, composée par l’Algérie, l’Indonésie, l’Iran, l’Irak, le Koweït, la Libye, le Nigeria, le Qatar, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et le Venezuela), qui représentent quelque 40 % de la production mondiale de brut, n’avaient décidé, le 23 mars, de réduire leur production pour faire remonter les cours, qui étaient au-dessous de 14 dollars le baril. Cette baisse, qui porte sur 1,7 million de barils par jour (1 million de barils par jour équivaut à 50 millions de tonne par an), appliquée depuis le 1er avril, est prévue pour durer un an. Mais les décisions de l’OPEP qui ne sont pas suivies d’effet sont légion depuis 1986 .

Pour Benoît Mourez, professeur d’économie pétrolière à l’Institut français du pétrole (IFP), " il n’y a pas que l’OPEP sur le marché. Alors, quand elle essaie de réduire l’offre de pétrole pour faire monter le cours, il y a d’autres pays, voire des membres de l’Organisation, qui ne suivent pas. La différence aujourd’hui, c’est que l’OPEP a réussi à se mettre d’accord avec des pays comme la Norvège ou le Mexique ". Cette discipline nouvelle - puisque la décision a été respectée à 87 % - s’explique d’abord par le prix exceptionnellement bas du pétrole. C’est souvent par le sang et la violence que se paie la baisse des cours en Algérie, en Indonésie ou au Nigeria, pays largement endettés. Réduire son volume exporté pour que le prix remonte et donc, au final, que la rentrée d’argent soit plus élevée est une raison essentielle du suivi de la décision.

Les pays producteurs de pétrole sont-ils seuls en cause ?

Non, car la hausse des prix du pétrole n’est pas étrangère aux grandes manouvres en cours dans le domaine des compagnies pétrolières. Elles se sont toutes lancées dans une course aux puits pour diversifier leur approvisionnement. Or quand le prix du pétrole est si bas, il revient plus cher d’ouvrir de nouveaux forages que d’absorber ceux des concurrents. Mais ce mouvement de concentration coûte cher. Alors, faire remonter le prix du pétrole fait augmenter mécaniquement le prix des réserves, donc la valeur des entreprises, donc leurs actions, donc les dividendes versés. La dette des pays producteurs n’en sera évidemment pas allégée.

La hausse est-elle durable ?

Il ne s’agit pas d’être devin mais simplement de constater que la tendance à la hausse est sur le court terme relativement ferme. Benoît Mourez estime que " potentiellement, dans les mois à venir, on peut rester autour de ces prix, voire monter encore un peu, d’autant qu’un certain nombre de facteurs demeurent inconnus. Sur la consommation d’un mois, les conditions climatiques peuvent fortement jouer. Or on ne connaît pas le temps qu’il fera dans deux ou trois mois. Sur une autre échelle, on ne connaît pas l’ampleur de la reprise au Japon et dans toute l’Asie, ce qui a des conséquences sur la demande de pétrole donc sur le prix ".

Notre conclusion

La hausse du prix des carburants a un double aspect scandaleux. D’abord le consommateur est lourdement pénalisé. Et, à l’autre bout de la chaîne, ce sont des peuples que la guerre du pétrole met à genou. Au milieu, les faillites des compagnies pétrolières n’ont jamais fait la une des journaux. Et pour cause, elles en profitent dans tous les cas de figure.

1 commentaire:

Le Piou a dit…

Les prix de l'essence en Franc ene sont pas si eleves que ca... Le petrole se paie en dollars... Y'a donc 30% d'economie pour les europeens!! c'est beau l'euro...