Je voulais vous raconter ce que j’ai fais de ma journée de samedi…
Comme vous le savez, et peut-être le ne savez-vous pas, je suis à moitié arménienne.
Ma moitié de racines de ce coté la vient de Turquie, et mes ancêtres ont du quitter leur terres sans se retourner, après 1915.
Je ne vais pas vous refaire une leçon d’histoire mais la majorité de arméniens ont étés a ce moment la, exterminés de façon directe ou indirecte (lors de déportations massives) et des villages entiers ont alors étés rayés de la carte….
C’est ainsi que les survivants de ce que les arméniens appellent génocide et que les turcs appelle l’incident, sont dispersés de part le monde dans une diaspora refermée sur elle-même et sa douleur.
Les habitants de la république d’Arménie (ancienne URSS), n’ont pas, eux, hérités de ces symptômes, car leur passé est bien différent.
Beaucoup de souffrance découle d’un traumatisme, qui se répète et se transmet générations après générations.
Cette souffrance, je pense, est intensifiée pas le déni du gouvernement turc à ne pas vouloir reconnaître et valider l’existence de cet acte horrible et la réalité de cette blessure encore ouverte.
Donc vous pouvez vous balader sur le net et lire sur des forums ou entre turcs et arméniens, on ne lit que des insultes, des batailles veines sur les faits de l’histoire, des accusations et des déclarations de haines à vous faire vomir.
Les deux peuples on stoppé toute autre communication, et refusent des deux cotes, de céder a quoi que ce soit….
J’ai donc participe samedi au premier dialogue entre arméniens et turcs.
J’ai ajoute en français dans le titre « on a marche sur la lune » car je me sentais comme une cosmonaute prête à mettre le pied sur une terre inconnue.
Vendredi soir je n’ai pas bien dormi, samedi matin je ne voulais pas y aller, la peur de mes ancêtres me suivait aux trousses.
J’avais vraiment la trouille, phénomène inexplicable car je savais que ceci allait avoir lieu en lieu sur, loin des extrémistes, avec des deux cotés des gens près à faire avancer les choses dans un sens positif.
Je suis et maintenant reste convaincue que tout cela va changer, même si cela va prendre du temps, nous avons posé la premier pierre vers quelque chose de magnifique.
La plus grande surprise est de voir o combien similaires nous sommes, avec les même attentes et les mêmes questions…seule l’ignorance nous sépare.
J’ai également découvert que du coté turc, un total silence est observé à l’école, et dans les medias. De ce fait, les turcs que j’ai rencontrés se sont en quelque sorte, pris les histoires des arméniens comme une vague un peu trop forte, qui vous déstabilise et vous emporte.
Depuis un certain moment et surtout depuis l’assassinat du journaliste arménien de Turquie Hrant Dink, des questions se sont posées et au niveau de la Turquie un réveil des consciences au sujet d’une liberté d’expression muselée, sous peine d’insulter l’identité turque (le fameux article 301 du code pénal Turc).
Tout ceci est donc un premier pas vers le changement, grâce a une poignée des personnes courageuses, désireuses de comprendre ce qui il y de l’autre coté, et de continuer l’échange, malgré ce que la majorité pense tout bas.
I wanted to tell you what I did on Saturday…
As you know it, and perhaps you do not know it, I am half Armenian.
This part of my roots is coming from Turkey, and my ancestors had to leave their lands without turning back, after 1915.
I will not try to teach you a history lesson of but the majority of Armenians have at this time, been directly or indirectly exterminated (through massive deportations) and whole villages have been taken of the maps ….
Thus the survivors of what the Armenians call genocide and the Turks call the incident, are spread throughout the world in a very closed and full of pain Diaspora.
The inhabitants of the republic of Armenia (the old USSR), did not inherit these symptoms, because their past is quite different.
Much suffering rises from a traumatism, which repeats and is transmitted through generations after generations.
This suffering, I think, is intensified by the refusal of the Turkish government to recognize and validate the existence of this horrible act and the reality of this still open wound.
Thus you can surf the web and read on forums where between Turkish and Armenians, one reads only insults, vain battles on historical facts, accusations and the declarations of hatreds that are simply despicable.
The two people have stopped any other form of communication, and refuse, to yield anything….
I have taken part on Saturday in the first dialogue between Armenians and Turkish people.
I have French added in French in the title “one has walked on the moon” because I felt as an astronaut, ready to lend and walk on an unknown ground.
Friday evening I did not sleep well, Saturday morning I did not want to go there, the fear of my ancestors followed me closely.
I had really the jitter, unexplainable phenomenon because I knew that this was going to take place in a safe place, far from the extremists, with one both sides ones people wanting to move forward.
I now remain convinced that all that conflict will change, even if that will take time, we set the first stone towards something great.
The biggest surprise is to see how much similar we are, with same expectations and the same questions… only ignorance separates us.
I also discovered that on the Turkish side, a total silence is observed at school, and in the media.
So he Turks that I met have experienced the Armenian stories like a little too powerfull wave, which destabilizes you and carries you.
For awhile, and especially since the assassination of the Armenian journalist from Turkey Hrant Dink, some questions were raised and in Turkey consciences were woken up, about a of muzzled free speach, under penalty of insulting the Turkish identity (the famous article 301 of the Turkish penal code).
All this is a first step towards the change, thanks to a handle of courageous people, eager to understand what it is on the other side, and to continue the exchange, in spite of what the majority thinks.
in memory of Hrant Dink
mercredi, mars 14, 2007
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2 commentaires:
Le devoirde memoire n'est pas une chose facile surtout quand la politique s'en mele...
Au collège, j'étais dans la meme classe qu'un Turc et une Arménienne, à l'époque je n'étais pas au courant de l'histoire et du génocide... mes deux camarades de classes s'entendaient bien, heureusement que parfois la jeunesse sait faire table rasse des conflits du passé. C'est comme ça que le monde avance...
Je viens de lire cette article interessant du Monde.
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